On vous parle souvent des avantages qu’il y a à passer à l’automatisation de certaines de vos tâches plutôt que de les faire manuellement. De fait, en 2016, seuls 5% à 10% des entrepôts et plateformes logistiques (EPL) étaient automatisés. Depuis, l’automatisation s’est grandement accélérée, boostée par le Covid et l’essor de l’e-commerce. Et on estime que mécanisation, robotisation et automatisation devraient encore doubler d’ici 2025. Mais si les avantages sont réels et nombreux, force est de constater que des freins persistent… Découvrons ces limites si peu souvent évoquées !
L’automatisation, la solution pour réduire la pénibilité du travail
Si pour l’entreprise, l’automatisation permet de pallier à la pénurie de main d’œuvre. Sur le plan humain, elle contribue à en sécuriser le travail. Beaucoup de tâches prestées par les opérateurs sont répétitives et usantes. Or les automatiser permet :
- de soulager vos salariés en leur offrant plus de confort de travail
- de les motiver en leur assignant des tâches à plus grandes valeurs ajoutées
- d’optimiser votre productivité en diminuant, par exemple, le temps nécessaire à la réalisation de la tâche
- d’assurer un travail de qualité in fine
Vu comme cela, sur le papier, cela paraît idéal… D’autant que l’automatisation facilite par ailleurs la gestion de flux hétérogènes et complexes tout en :
- limitant grandement les risques d’erreurs, souvent dus au facteur humain
- contribuant à la flexibilité, les machines pouvant fonctionner 7/7J pour faire face à des pics d’activités
Et les chiffres sont là … La Robotique Mobile Autonome (AMR), par exemple, modifie le paysage des EPL et le marché mondial se structure, passant d’1 Md$ en 2020 à un prévisionnel de 10 Md$ en 2025* !
Oui mais il y a tout de même des limites à l’automatisation, notamment dans les chaînes d’automatisation.
Une chaîne d’automatisation en logistique : un investissement…
L’automatisation complète de votre process d’emballage représente un coût certain pour l’entreprise. Mais quid de sa rentabilité ? Difficile de savoir à quoi ressemblera la supply chain à 10 ans ! Du coup, certains hésitent, surtout si le retour sur investissement s’avère long. Entreprises et EPL préfèrent alors des solutions plus agiles, comme les bras robotisés articulés ou les RaaS (Robotics as a Service). D’autres commencent simplement par la fin de la supply chain avec des filmeuses de palettes automatiques, comme l’Optiwrap© … Ou sa petite sœur la SlimmerWrap©. Cette dernière, conçue pour les espaces restreints, pouvant se glisser entre deux quais de chargement, allégeant ainsi le travail de palettisation directement au « cul du camion ».
Et un grand besoin d’espace
Car oui, l’autre frein à l’automatisation des EPL, c’est souvent l’espace disponible. Automatiser demande un grand espace au sol. Hors les entrepôts ont souvent été conçus pour un travail manuel. Chaque m2 compte et le coût s’avère élevé… ce qui est difficilement compatible avec l’encombrement demandé par une automatisation plus lourde. Il faut donc pousser les murs via des extensions ou l’installation de « picks towers » permettant de maximiser les capacités de stockage.
La maintenance
L’automatisation, c’est super quand tout va bien. Les tâches se font toutes seules ou presque, mais gare aux pannes. Une machine qui se grippe et c’est l’entièreté de la chaîne d’automatisation qui peut se retrouver à l’arrêt. Or un système automatisé est souvent plus complexe, demandant l’intervention de techniciens hautement qualifiés en interne, ou via l’externe passant par des contrats d’interventions express précisément définis en amont.
Alors si votre société est prête à relever ces défis et à passer à l’automatisation de sa supply chain, voici quelques typologies de solutions automatiques :
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